samedi 28 novembre 2009

Franz Ferdinand

Quand je vais au Zénith, je pense toujours à François. On aura compris que je pense souvent à lui en ce moment. Mais c'est à cause du Hot Brass de l'époque, qui n'était pas loin, à cette époque justement, avant le Trabendo !! celle où j'allais encore écouter du jazz, avec François évidemment... mais c'était qui déjà ? Steve Coleman si je me souviens bien, il y a des siècles... il m'avait paru si distant, Coleman, si fortiche, et c'est pour ça entre autre que je n'y arrive plus avec le jazz, c'est souvent si démonstratif, si technique. Mais j'ai depuis longtemps laché l'affaire, alors qu'avant, j'étais là, bouillant chaud au Duc des Lombards ou ailleurs, à la Villa, ou au Baiser salé et que je miaulait comme un chat pour un set de plus... mais déjà, il m'arrivait de gueuler "du rock !" quand Emmanuel Bex s'endormait sur son xilophone et de me faire mal voir.
J'avance musicalement en sens inverse.
Bon bref, hier, c'était pour les Franz Ferdinand, de la pop rock efficace. Zénith rempli à craquer et fans de tous âges, j'étais pas le plus vieux pour une fois. Les Franz Ferdinand, c'est une moulinette bien huilée et très référencée, je me suis levé en tapant dans mes mains pour faire comme les autres. Ils n'ont pas été avare de leur temps, les gugus et le rappel a sonné comme une deuxième partie. Mais on sentait que le public, même s'il en voulait ne pouvait pas faire plus, car le rock, il faut que ça vous emporte... ou c'est juste sympa, là c'était juste sympa, sont trop propres sur eux ces rejetons de Pulp... même quand ils tappent du pied. J'ai remué la tête avec ma voisine et mon voisin en attendant un grincement dans le rouage, que neni. Ce n'est qu'à la fin, quand ils se sont mis à faire de la techno que j'ai commencé à prendre le mien, de pied. Mais c'était le dernier morceau, merde alors, métro, montreuil, bobo, dodo... Content quand-même. je crois pas que François aurait vraiment aimé...

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